Karl Schmid (artiste)

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Karl Schmid
Karl Schmid et ses élèves de la Kunstgewerbeschule - Reproduction de photos d'époque (années 1960).
Biographie
Naissance
Décès
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ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Karl Schmid, né le à Zurich et mort dans cette même ville le , est un artiste peintre, sculpteur, graveur, illustrateur, graphiste et enseignant suisse actif des années 1930 aux années 1990.

Biographie[modifier | modifier le code]

Karl Schmid, illustration scientifique des années 1940. Reproduction extraite de l'Aide-mémoire d`interventions urgentes "Siegfried" par le Prof. Charles Perret, Montreux, 1947.

Contexte familial[modifier | modifier le code]

Karl Schmid naît à Zurich. Son père, d'origine juive, meurt pendant la Première Guerre mondiale. Sa mère, restée dans une extrême pauvreté, souffre d'épilepsie et de schizophrénie. À chaque hospitalisation de sa mère, Karl Schmid est placé en orphelinat, où il passe la plus grande partie de son enfance et de son adolescence[1].

Jeunesse et formations[modifier | modifier le code]

Arts et Métiers[modifier | modifier le code]

Jeune, Karl Schmid rêve de devenir médecin-chirurgien. En parallèle, il se passionne pour la sculpture sur bois. Il s'oriente vers un apprentissage d'ébéniste et de charpentier. Cette formation artisanale est déterminante pour l'ensemble de son travail. Il suit un cours du soir et quelques cours avancés à l'École des Arts et Métiers[2].

Autodidacte[modifier | modifier le code]

Karl Schmid passe une partie de son temps libre à la bibliothèque municipale de Zurich, où il lit beaucoup sur différents sujets, avec une prédilection pour la littérature et surtout, pour l'art[1]. Pendant ses années de formation, il rencontre des artistes comme Oskar Kokoschka et Ernst Ludwig Kirchner[2],[3].

Arts et Médecine[modifier | modifier le code]

Schmid et Kirchner se rencontrent à Davos, dans un sanatorium pour tuberculeux, maladie dont ils souffrent tous deux.

« ... Leur souffrance partagée de la même maladie, mais plus encore leur enthousiasme commun pour un nouveau concept expressif de l'art, les a rapprochés, et une amitié profonde s'est rapidement développée[2]. »

Illustrations[modifier | modifier le code]

En 1932, Karl Schmid assiste en tant qu'auditeur aux cours de Paul Clairmont, professeur de chirurgie à l'Université de Zurich. Clairmont remarque le jeune homme qui dessine en classe, concentré. Il apprécie son travail et l'engage comme illustrateur chirurgical, le premier de l'Université de Zurich. De 1932 à 1941, Karl Schmid réalise des illustrations pour des publications scientifiques[2]. Il épouse Erika Bilfinger, médecin psychiatre, avec qui il aura deux enfants.

Débuts professionnels[modifier | modifier le code]

Ses dessins scientifiques attirent l'attention de Walter Gropius, l'un des cofondateurs du Bauhaus qui invite Karl Schmid aux États-Unis pour enseigner à la Graduate School of Design de Harvard. C'est également grâce à Gropius qu'il reçoit une offre de Disney pour être illustrateur d'un film d'animation. À chaque fois il déclinera l'invitation pour des raisons familiales[1]. Gropius présente Karl Schmid à Johannes Itten, directeur de l’École des arts appliqués de Zurich (aujourd'hui Zurich University of the Arts). Itten veut l'engager comme professeur.

Enseignant[modifier | modifier le code]

En 1944, Karl Schmid fonde le cours de dessin scientifique, l'un des premiers du genre, où il enseignera jusqu'en 1971[3].

K. Schmid, Sans titre, 1970.Sculpture en fer oxydé, 145 × 45 cm.

Karl s'installe avec sa famille dans le quartier de Seefeld à Zurich. Grâce aux revenus confortables de l’École, il peut maintenant se permettre d'avoir son premier véritable atelier dans l'ancienne écurie de la Villa Herold sur la Klausstrasse[2].

Essor artistique[modifier | modifier le code]

Au printemps 1944, Karl Schmid rencontre pour la première fois Hans Arp à Zurich, chez des amis collectionneurs d'art. À l'époque, Arp souffre du décès de sa première femme, Sophie Taeuber-Arp, décédée un an plus tôt dans un accident chez Max Bill, où ils étaient tous deux invités[4]. Plus tard, Max Bill accompagne Arp dans l’atelier de Schmid dans le but d'aider son ami à surmonter sa dépression grâce à de nouveaux projets artistiques. Dès lors, Schmid et Arp entretiennent une amitié et une collaboration forte. Schmid prépare des reliefs en bois, des gravures sur bois et le livre d'artiste Elemente (Éléments) pour Arp[1],[4].

La Maison-Atelier[modifier | modifier le code]

En 1956, Karl Schmid a également suivi un cours préparatoire à l'École des arts appliqués : la Vorbereitungsklasse. En 1962, il s'installe dans sa maison-atelier à Gockhausen. Dans cet atelier, il organise un environnement différent pour chaque œuvre : peinture, sculpture sur bois, techniques de gravure, et même un atelier de forgeron, où il crée la plupart de ses œuvres en fer et en bronze des années 1970 et 1980[2],[5]. Sa seule exposition monographique intitulée : « Karl Schmid und seine Schuler » a eu lieu en 1965 au Helmhaus et montre ses œuvres personnelles ainsi que celles de ses étudiants (Karl Schmid et ses étudiants)[2],[6].

Art et Architecture[modifier | modifier le code]

À partir des années soixante, il reçoit de nombreuses commandes dans le domaine des interventions artistiques pour l'architecture et réalise des fresques dans des écoles, des bâtiments publics et privés dans les cantons de Zurich, Zoug, Grisons et du Tessin.

Maladie et Retraite[modifier | modifier le code]

En 1971, à l'âge de 57 ans, il prend une retraite anticipée de l'enseignement : la maladie dont il souffre depuis quelque temps s'aggrave mais il n'arrête pas de produire une grande quantité d'œuvres, notamment des fresques pour l'architecture[2]. Dans la dernière partie de sa vie, Karl s'isolera de plus en plus : « …Enfin, les longues années où il s'est retiré de tous ses amis pour remplir sa mission artistique, ce qui l'a conduit à une solitude sans bornes »[2].

Décès[modifier | modifier le code]

Karl Schmid meurt le à l'hôpital Neumünster de Zurich. Il est enterré au cimetière Friedhof Uetliberg.

Production artistique[modifier | modifier le code]

K.Schmid Die LustmÅhle im Kanton Aargau
K. Schmid, Die Lustmühle im Kanton Aargau (Le moulin de divertissement dans le canton d'Argovie), années 1960.Relief en bois de cerisier.

L'œuvre de Karl Schmid se compose de dessins, lithographies, gravures sur bois, impressions sur tissu, peintures à l'huile, aquarelles, tapisseries, bas-reliefs, sculptures en bois, en pierre et en fer, peintures murales et reliefs pour l'architecturaux.

K.Schmid; Der geteckte Tisch (La table dressée), 1955.Peinture préparatoire à la tapisserie.

« L'art de Karl Schmid va du travail strictement naturaliste (illustrations scientifiques) à la composition abstraite »[7].

«  Il maîtrise les techniques graphiques les plus diverses, son travail couvre un large éventail de matériaux et il est cependant indéniable que le dessin a pour lui la plus haute priorité »[8].

Travaux effectués sur les bâtiments[modifier | modifier le code]

« Karl Schmid était un maître de l'empathie avec l'architecture moderne »[2].

À la fin des années 1970, l'ETH (École Polytechnique Fédérale de Zurich) veut lui décerner un diplôme honorifique en architecture, mais il refuse[9]. Il réalise des fresques dans des écoles, des bâtiments publics et privés des cantons de Zurich, Zoug, Grisons et Tessin.

K. Schmid, Sans titre, années 1980. Peinture acrylique sur bois, 120 × 80 cm.

Certaines de ses œuvres les plus importantes :

  • 1965-66 Jardin d'enfants « Altbach », Brüttisellen (ZH) - Peinture murale
  • 1965-67 Schulhaus Gutschick, Winterthur[10] - 1965, Jardin des symboles, reliefs en bois de chêne (atrium-rez-de-chaussée), 1967 Peinture murale (entrée extérieure)
  • 1966 Maison de retraite Neubühl ZH-Wollishofen[11] - Dämmerung (Crépuscule), fresque (escalier), signes de direction, fer (dans le hall d'entrée), Peinture murale avec les signes du Zodiaque, 12 signes du zodiaque, reliefs muraux en fer (un sur chacun des 12 balcons d'étage)
  • 1967 Station de recherche Agroscope, Zürich - Frise en béton armé de 40 m au-dessus de l'entrée (Betonfries)
  • 1968 Complexe sportif Trü, Scuol GR, Suisse. - Peinture murale dans la piscine intérieure
  • 1970 École cantonale de Rämibühl, Rämistrasse 58, Zurich[12] - Peintures murales : réfectoire, entrée de la cafétéria, couloirs-garage, atrium de l'escalier
  • K. Schmid, Licht und Schatten (Lumière et ombre), 1993 . Aquarelle sur carton et cadre en fer oxydé, 70 × 41 cm.
    1974 Cimetière Friedhof Uetliberg - Zürich[13] - Mosaïque de sol
  • 1975 Immeuble d'habitation, Klausstrasse 4, Zurich - Paysage abstrait - Hall d'entrée et escaliers
  • Maison Schmid des années 1980 - Lionza (Centovalli - Tessin) - Peinture murale extérieure

Expositions[modifier | modifier le code]

Karl Schmid était un artiste indépendant et idéaliste, réticent à participer au marché de l'art. Il préférait vendre ses œuvres directement à des collectionneurs qu'il connaissait personnellement. Ses rares expositions ne se faisaient qu'à l'initiative d'institutions publiques ou privées[1].

K. Schmid, Auschwitz, années 1960.Sculpture en fer oxydé, 145 × 45 cm.
  • En 1957 ses dessins sont exposés dans le cadre de l'exposition collective « Le dessin dans l'œuvre de jeunes peintres et sculpteurs suisses », Berne, Kunsthalle, 3 août 1957 - 8 septembre 1957[14].
  • Sa seule exposition anthologique a eu lieu en 1965, avec ses élèves de l'École des arts appliqués : « Karl Schmid und seine Schuler » (Karl Schmid et ses élèves). Zurich, Helmhaus 23 janvier - 28 février 1965. À cette occasion, le Kunsthaus de Zurich acquiert le relief en bois de cerisier Die Lustmühle Kanton Aarau[15]. (Le moulin à plaisirs du canton d'Aarau)[2].
  • Exposition monographique dans le cadre de l'exposition : Cinq artistes suisses au SKA sur la Werdmühleplatz à Zurich, du 6 mars 1991 au 19 avril 1991[16].
  • En 2004, l'exposition posthume Erinnerungen an Karl Schmid (Souvenirs de Karl Schmid) a été organisée par la Fondation Ritter-Hürlimann. Uster, Villa Grunholzer, du 1 mai 2004 au 16 mai 2004[17].

Enseignant[modifier | modifier le code]

En 1944, Karl Schmid commence à enseigner le dessin scientifique à l'École des arts appliqués de Zurich à l'invitation du directeur Johannes Itten.

En 1956, il se voit également confier l'enseignement d'un cours préparatoire. « Il accepta cette tâche responsable avec un dévouement paternel. (…) Ses grands modèles, Rudolf Steiner et Johann Heinrich Pestalozzi, l'ont inspiré à traiter ses élèves avec le plus grand respect. Il a apporté de nombreuses idées nouvelles dans son enseignement, notamment à partir des exercices les plus simples. Mais il exigeait qu'elles soient réalisées avec un dévouement absolu et un savoir-faire parfait.

Il a constamment guidé ses élèves pour qu'ils établissent un lien avec la « beauté » dont ils rêvaient avec sensibilité, persévérance et attention[2]. » « Karl Schmid est un professeur-né. Les éléments formels, les matériaux, les processus créatifs internes sont ce qu'il transfère à l'étudiant. (…) Schmid ne transfère pas un style à l'élève, mais tout son univers en ébullition[6]. »

Projets réalisés avec des étudiants[modifier | modifier le code]

  • 1958 - Le livret Punktgeschichten / « Histoires de points », réalisé comme projet de classe. " Avec les outils les plus simples - un clou aiguisé - les élèves ont réalisé des gravures sur des planches de poirier poli.Les pochoirs ont ensuite été imprimés à l'imprimerie. Grâce à cet exercice de design d'une simplicité ascétique, les élèves ont pris conscience de l'infinie richesse créative que l'on peut trouver en toute chose, même dans la plus petite possibilité créative, le point. "[2].
  • 1962 - Illustrations pour un herbier : « Unkräuter », (Malerbe) pour la société Ciba-Geigy[3].

" Toutes les plantes sauvages de Suisse devaient être représentées fidèlement à l'aquarelle. L'ensemble du travail a duré sept ans et comprend finalement environ 180 planches d'aquarelle élaborées avec une extrême précision "[2]. Dans la même période, une expérience de design didactique avec les étudiants : un service de table en couverts de bois[6].

  • 1965 - Karl Schmid est invité par le Kunsthaus de Zurich à exposer ses œuvres au Helmhaus[9].

« Il a accepté avec plaisir et a suggéré de montrer également les travaux de ses élèves du cours préliminaire et du cours d'illustration scientifique. Il considérait que sa contribution éducative était une partie essentielle de son travail créatif »[2].

Max Bill, chargé de faire une proposition de réforme pour l'École des arts et métiers, a déclaré dans ses conclusions que l'institut devait être fermé en raison de méthodes d'enseignement dépassées. Il ne considère comme novateur que l'enseignement de quelques cours parmi lesquels il cite celui de Karl Schmid[2].

Élèves de Karl Schmid[modifier | modifier le code]

  • Oliviero Toscani, photographe de publicité et de mode, écrivain, homme politique, créateur d'images d'entreprise et de campagnes publicitaires pour Benetton, Chanel, Esprit, Fiorucci. A étudié à la Zürcher Kunstgewerbeschule de 1961 à 1965[18]. O. Toscani se souvient que c'est lui qui l'a orienté vers la photographie : à l'époque il voulait devenir peintre. Schmid l'a emmené au zoo de Zurich pour dessiner des animaux (c'était l'une de ses méthodes pédagogiques)[17] et après avoir vu ses dessins, lui a conseillé de devenir photographe.
  • Harald Naegeli, élève de 1957 à 1962. Connu comme le pulvérisateur zurichois, précurseur du street art à la fin des années 1970.
  • Hans Ruedi Giger, de 1959 à 1960. Peintre, dessinateur, illustrateur et sculpteur. Dans le domaine des effets spéciaux cinématographiques, il a créé, en collaboration avec Carlo Rambaldi, la créature protagoniste d'Alien, Oscar des meilleurs effets spéciaux en 1980.
  • Kurt Laurenz Metzler, de 1958 à 1963. Sculpteur
  • Hardy Hepp, de 1962 à 1966. Peintre, dessinateur et musicien.
  • Fredi M. Murer, de 1960 à 1964. Réalisateur, scénariste, conteur, photographe et dessinateur.
  • Ernst Ghenzi, 1951-54. Sculpteur
  • Léo Paul Erhardt, 1966-68. Sculpteur et photographe (a collaboré avec O. Toscani)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Témoignage de la fille, Eva Schmid-Schuckardt[réf. à confirmer]
  2. a b c d e f g h i j k l m n o et p AA.VV, “Tentative d'image de vie"
  3. a b c et d Eigenmann, "Tentative de portrait"
  4. a et b K.Schmid,"Signes et manières d'une amitié"
  5. K.Schmid, maison à Gockhausen
  6. a b et c K.Schmid, "Karl Schmid et ses élèves"
  7. Brennenstuhl, Expériences de conception pédagogique
  8. Werder, pour le 70e anniversaire de Karl Schmid
  9. a et b Lariol, entretien avec Hardy Hepp
  10. https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=wbw-002:1968:55::1621 p. 454-455
  11. https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=wbw-002:1967:54::506 p. 138-140-141
  12. Karl Schmid, Wandgemälde, Eichenreliefs. Farbgestaltung, 1970 auf mural.ch — Online–Dokumentation der modernen und zeitgenössischen Wandmalerei
  13. https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=ant-001:1974:13::343
  14. Der Silthaler
  15. Neuenschwander, Karl Schmid un seine Schüler
  16. Exposition personnelle de K. Schmid
  17. a et b Exposition posthume, "Mémoires de Karl Schmid"
  18. (it) « Allievi e maestri della Kunstgewerbeschule », sur rsi (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adrien Frutiger - Caractères : The Complete Works * Das Werk : Architektur und Kunst Nr 43 (1956) Zeichnen im Zoo
  • Article d'Urs P. Eigenmann, Karl Schmid- Versuch eines Portraits / "Karl Schmid-Tentative de portrait", publié dans le magazine Gockhuser n.3 Mai-Juni 1988
  • Article NZZ écrit par P. Werder pour le 70e anniversaire de Karl Schmid, (10.05.1984) - également cité par Urs P. Eigenmann, Karl Schmid- Versuch eines Portraits (Karl Schmid-Tentative de portrait) publié dans le magazine Gockhuser no 3 Mai-Juin 1988
  • Article publié dans Der Silthaler du 16.07.76 - ZHdK Archive
  • Article : Christine Lariol, Entretien avec Hardy Hepp, Die Lint, 13.01.1993 (archives ZHdK)
  • Catalogue : C. Neuenschwander Karl Schmid un seine Schüler, Zürcher Kunstgesellschaft, 1965
  • Catalogue de l'exposition personnelle de K. Schmid, du 6.3.1991 au 19.4.1991, dans le cadre de l'exposition Five Swiss Artists au SKA sur la Werdmühleplatz à Zurich. (Archives de la Fondation K. Schmid).
  • Das Werk: Architektur und Kunst Nr. 46 (1959) Sekundarschulhaus à Mollis, Glaris
  • Das Werk: Architektur und Kunst Nr. 46 (1959) Zur farblichen Raumgestaltung im Schulhaus * Das Werk: Architektur und Kunst Nr. 49 (1962) Design-pädagogische Experimente von Karl Schmid
  • Das Werk Chronik Nr. 3 (1965) Pages 67-68 Article : HC, Karl Schmid und seine Schüler (Karl Schmid et ses élèves)
  • Das Werk: Architektur und Kunst Nr. 54 (1967) Alterssiedlung Neubühl à Zürich
  • Das Werk: Architektur und Kunst Nr. 55 (1968) Die künstlerischen Beiträge im Schulhaus Gutschick à Winterthour
  • Die Kunst im öffentlichen Raum der Stadt Zürich. 1300 Werke - eine Bestandesaufnahme, Bernadette Fülscher * Schweizer Ingenieur und Architekt Nr 116 (1998) Eduard Neuenschwander, ein Gespräch
  • Karl Schmid - peintre et sculpteur 1914-1988 Sa maison à Gockhausen en octobre 1988 "Photographies de Rainer Tuggener - (Archives de la Fondation K. Schmid)
  • Karl Schmid, Zeichen und Wege einer Freundschaft (Signes et voies d'une amitié), texte accompagnant les gravures sur bois extraites de la 2e édition du livre d'artiste d'Arp Elemente / « Elements » de 1949, édition imprimée à la main. Tirage à 200 exemplaires numérotés et signés par Arp.
  • AA. VV, Versuch eines Lebensbildes / « Tentative d'image de vie », de Erinnerungen an Karl Schmid, catalogue de l'exposition posthume consacrée à Karl Schmid, Uster, .
  • WERK Chronik Nr. 3 (1965) WERK Chronik (Zeitschrift) - Karl Schmid und seine Schüler
  • Rudolf Brennenstuhl, Design-padagogische Experimente von Karl Schmid - (Expériences de conception pédagogique par Karl Schmid) Article publié dans Werk n. Schweizer Ingenieur und Architekt Nr. 36, 3 (Sep 1998) Karl Schmid zum Gedenken
  • Schweizerische Bauzeitung Nr 90 (1972) Der neue Friedhof Uetliberg à Zürich
  • Zeitschrift für Landschaftsarchitektur Nr 13 (1974) Der neue Friedhof Uetliberg à Zürich

Liens externes[modifier | modifier le code]

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